l’imaginaire de l’automne s’est
apaisé. je ne pense plus aux premières neiges de la même façon. et le temps
passe. l’auto-symbole ne déambule plus dans toutes les rues, de toutes les villes ; ils ont élu
depuis longtemps un nouveau modèle de l’année. ainsi le réel s’est vidé de ces objets
à investir de mon imaginaire : je vois une image, un visage, et ça détonne
comme un anachronisme.
maintenant,
je me souviens surtout du
coup de fil survenu dans ta chambre, de nos corps tendus. je t’ai entendu poser des mots sur la fin,
quelques secondes, et raccrocher.
j’imaginais le silence dans sa petite chambre de sainte-justine. les machines éteintes. le souffle disparu.
je me suis dit que ça allait
prendre beaucoup d’amour.
crisse c'est dont triste.
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