à trois je vais m’enfuir et mettre ça sur ton dos
mais la vérité c’est que j’ai froid jusqu’aux os
j’voudrais moins m’enfuir si tu voulais pas de moi
mais j’voudrais bien prévenir les dégâts
j’ai rien à offrir à part trouver des excuses
où tu me fais bien rire à m’exposer tes défauts
j’voudrais bien en rire mais j’ai pas ce qu’il faut
mais j’aimerais ça pleurer sur ton bras *
mais la vérité c’est que j’ai froid jusqu’aux os
j’voudrais moins m’enfuir si tu voulais pas de moi
mais j’voudrais bien prévenir les dégâts
j’ai rien à offrir à part trouver des excuses
où tu me fais bien rire à m’exposer tes défauts
j’voudrais bien en rire mais j’ai pas ce qu’il faut
mais j’aimerais ça pleurer sur ton bras *
les cheveux à yoko c’est oké mais juste sur elle. on se disait ça S. et moi l’autre fois quand on a décidé d’aller shishater au lieu d’assister au cours de fées : « aux grands maux les grands remèdes nous ferons l’école buissonnière ! » hé qu’on était tannantes ce jour-là. oké comme d’habitude mais un peu plus parce que pendant un instant on a cru qu’on avait manqué l’examen. S. adoptait un air terrorisé avec des nœuds dans l’estomac, tandis que moi je m’empiffrais de pupusas en me bidonnant :
- pourquoi tu ris ? c’est PAS drôle !
- écoute, c’est la chose la plus drôle au monde.
- comment tu peux être aussi calme ?
c’est à prendre ou à laisser, comme on dit. moi je laisse, je laisse tellement, je fais ma petite comique, ma maudite feluette. ça fait qu’on m’analyse, on joue au psy à deux sous. peut-être que t’es pas remise de l’autre, peut-être que t’as peur de te laisser apprivoiser, peut-être que t’es juste conne dans le fond. foutu chat sauvage, cré affaire indépendante qui se tanne après deux flattouilles. t’es pas tannée ?
- pourquoi tu ris ? c’est PAS drôle !
- écoute, c’est la chose la plus drôle au monde.
- comment tu peux être aussi calme ?
c’est à prendre ou à laisser, comme on dit. moi je laisse, je laisse tellement, je fais ma petite comique, ma maudite feluette. ça fait qu’on m’analyse, on joue au psy à deux sous. peut-être que t’es pas remise de l’autre, peut-être que t’as peur de te laisser apprivoiser, peut-être que t’es juste conne dans le fond. foutu chat sauvage, cré affaire indépendante qui se tanne après deux flattouilles. t’es pas tannée ?
les jeux sont faits. je suis déjà en amour pour la vie avec des gars déjà partis. y’a pu de place dans mon cœur pour qu’il se brise, cherchez pas. pis si ça fait pas mal je colle pas. heye, traite-moi donc comme d’la marde : j’va t’aimer ! awaille, qu’est-ce que t’attends pour pas m’appeler ? pour pas m’écrire ?
- tu fais ta kiki, c’est beau rare !
hé ! ça fait dur. qu’est-ce que j’attends pour vieillir ? qu’est-ce que j’attends pour pas prendre mes jambes à mon cou quand j’ai la chance d’être une princesse ? à part ça, j’ai encore rêvé à la pas contente, à la folle intermittente. c’est fatigant ! si elle pouvait cesser de perdre la face, je serais peut-être moins traumatisée.
- est-tu avec une brune ?
c’est brun longtemps ! sauf que c’est pas la couleur de l’amour. je suis encore là, fille. y’est plus que temps que t’en reviennes. sinon, beigbeder écrit que l’amour dure trois ans. c’tu vrai ça ? tu vas bientôt le savoir, fille. pis après ça, t’auras pu de raison d’avoir peur.
- tu fais ta kiki, c’est beau rare !
hé ! ça fait dur. qu’est-ce que j’attends pour vieillir ? qu’est-ce que j’attends pour pas prendre mes jambes à mon cou quand j’ai la chance d’être une princesse ? à part ça, j’ai encore rêvé à la pas contente, à la folle intermittente. c’est fatigant ! si elle pouvait cesser de perdre la face, je serais peut-être moins traumatisée.
- est-tu avec une brune ?
c’est brun longtemps ! sauf que c’est pas la couleur de l’amour. je suis encore là, fille. y’est plus que temps que t’en reviennes. sinon, beigbeder écrit que l’amour dure trois ans. c’tu vrai ça ? tu vas bientôt le savoir, fille. pis après ça, t’auras pu de raison d’avoir peur.