mardi 20 décembre 2011

la bête et la bête

j'ai dans le sang
une eau salée
qui comme la marée remonte et descend
pour toujours te ramener
j'ai dans la bouche
un goût amer
comme si j'avais avalé toute la mer

c’était cool jusqu’à ce qu’il débarque chez moi en plein milieu de la nuit blême tellement blême que j’ai pensé voir un fantôme.
- où sont tes toilettes.
heye me niaises-tu. après ça fait voir son dedans de ventre au bol après ça pleure en position fœtale dans mon lit. j’t’aime j’t’aime serre-moi donc. euh non tu pues.


c’est cliché mais : hostie c’est quoi mon problème. après je fais des rêves cochons avec le gars de ma job qui fait ça torride il parait. je dis ça de même mais c’est parce qu’on a eu une soirée-jeux une fois, on a joué à caractère et il l’a dit lui-même. entre tendre, torride et inventif il a choisi torride je sais pas. ça m’a alimenté l’imaginaire ça m’a réveillé le matin avec des drôles d’idées avant d’aller placer des livres de jeunes dans une librairie de mongols du temps des fêtes.
- allô p’tite fille comment ça va aujourd’hui ?
- ça va. (j’ai rêvé à toi tout nu.)

ça fait que j’emballe mes cadeaux de noël en écoutant eau salée sur repeat, je me dis que c’est ben beau pis que j’ai pas besoin de gars qui vomit dans ma salle de bain. moi depuis que je suis toute petite mon film pref de walt disney c’est la belle et la bête pis je sais pu comment m’enlever ça de l’éducation. c’est comme : je récolte toujours des hosties de bêtes, mais elles se changent même pas en prince charmant à la fin. je me dis : ah c’est beau ah c’est le fun l’histoire finit toujours bien.

non.