mardi 12 février 2013

futileries

ça y est je vais essayer d’être maître. j’écris ça pendant que je suis en train de pas faire mes lectures pour mon cours de poétique des genres (de marde). cohérente de même. c’est que j’ai l’humeur en fin d’hiver là avec les yeux qui veulent toujours se fermer. mais pour vrai je suis excitée. de finir mon bac pis de continuer.

l’autre fois thunder pis moi on s’en allait voir un show de louis-josé. en essayant de se stationner on est resté pris dans un banc de neige (classique). pis là y’a plein de monsieurs avec des chapeaux pis des boudins qui se sont multipliés sur un balcon. pendant vingt minutes, on s’est fait épier et juger par des bonhommes qui sont jamais, jamais venus nous aider. pendant qu’on rushait comme des demeurées avec un balais à fenêtre en guise de pelle. eille, de leur bord, ça procréait, là ! pis à la seconde où on a réussi à sortir de notre trou, ils se sont, tous autant qu’ils étaient, littéralement volatilisés. c’était pas fin en esti ça !

lundi 11 février 2013

outre-rouge

j’ai dit ça mais c’est la beauté aussi, surtout. la paix. celle dont parle la belle dans caf de flo.

l’imaginaire de l’automne s’est apaisé. je ne pense plus aux premières neiges de la même façon. et le temps passe. l’auto-symbole ne déambule plus dans toutes les rues, de toutes les villes ; ils ont élu depuis longtemps un nouveau modèle de l’année. ainsi le réel s’est vidé de ces objets à investir de mon imaginaire : je vois une image, un visage, et ça détonne comme un anachronisme.

maintenant,

je me souviens surtout du coup de fil survenu dans ta chambre, de nos corps tendus. je t’ai entendu poser des mots sur la fin, quelques secondes, et raccrocher.

j’imaginais le silence dans sa petite chambre de sainte-justine. les machines éteintes. le souffle disparu.

je me suis dit que ça allait prendre beaucoup d’amour.