le charme est apparu, c’en était gênant. je me souviens du temps ralenti, de mes yeux baissés puis relevés, figés. de l’oubli des mots à dire et de l’attente amusée. et il parlait si bas tout à coup qu’on ne l’entendait plus.
je me souviens d’une journée entière de doute silencieux, cristallisé dans l’espace entre nous deux. nos yeux, nos bouches. je me souviens, il m’apparait comme en songe :
« sais-tu si ça existe ? »
sa bouche demande ; à moi qui ne possède aucune réponse, que des questions. mais ses yeux, surtout : qui es-tu ?
« sais-tu si ça existe ? »
sa bouche demande ; à moi qui ne possède aucune réponse, que des questions. mais ses yeux, surtout : qui es-tu ?
depuis c’est la hâte que je ne m’explique pas.
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