ça fait que j’étais dans le
bain en train de jaser au tel avec J. de son aventure de la nuit dernière. il
faut dire que J., après quelques années de vie à deux, est de retour dans la
grande mascarade du célibat… pis qu’elle trouve pas ça jojo. je comprends, remarque, quand ta vie se résume à spotter le plus beau gars du bar, à interpréter tout
croche le degré du désir de l’autre, à pas te souvenir de tes baises de la
veille pis à attendre en vain une réponse à un texto. ça suck la marde, cette
game-là, pis le problème c’est que si tu veux te donner une chance de rencontrer
un jour le bon, ben t’es un peu obligé de la jouer, la game. au risque de faire
semblant. pis de finir par dire à ton amie, après avoir faké de rire pis de
dire que la soirée de la veille t’a littéralement flabbergastée :
- j’hais ça, esti. moi avec j’veux de quoi de steady.
ça venait juste après le « j’ai juste le goût d’aller me saouler ; quand j’suis saoule c’est l’fun », juste après que j’aie répondu que ça servait à rien, que c’était l’fun pour trois secondes pis que le lendemain elle allait se sentir comme d’la marde anyways. en terme d’aveu, donc, on pensait pas aboutir à un si brillant résultat, qui disait bien tout le paradoxe de la grande mascarade du célibat.
- j’hais ça, esti. moi avec j’veux de quoi de steady.
ça venait juste après le « j’ai juste le goût d’aller me saouler ; quand j’suis saoule c’est l’fun », juste après que j’aie répondu que ça servait à rien, que c’était l’fun pour trois secondes pis que le lendemain elle allait se sentir comme d’la marde anyways. en terme d’aveu, donc, on pensait pas aboutir à un si brillant résultat, qui disait bien tout le paradoxe de la grande mascarade du célibat.
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